Laâyoune
Ville du Sahara occidentale
C’est en 1934 que le lieutenant Antonio de Oro établit un camp sur la rive gauche de la Saquïa el Hamra pour la police coloniale espagnole où la nappe phréatique généreuse permit une installation durable.
En moins d’un siècle, Laâyoune revendiquée comme capitale d’un état sahraoui indépendant a connu un essor fulgurant, devenant le premier pôle économique et administratif des Provinces sahariennes.
Depuis l’annexion par le Maroc en 1979 du Sahara occidental, les avantages fiscaux concédés aux entrepreneurs et investisseurs ont permis cet élan.
L’exploitation des mines de phosphate de Bou Kra et son traitement n’y sont pas étrangers. Le phosphate est une des principales richesses du royaume. Il est acheminé sur une bande transporteuse (la plus longue au monde environ 100 km) directement au port d’El Marsa, troisième port marocain à 25 km de Laâyoune où il est traité avant d’être exporté par bateaux.
Le centre-ville
Ces investissements ont de plus transformé l’aspect de la ville où subsiste toujours l’ancienne cathédrale en béton espagnole. Son centre regroupe autour de la vaste place du Méchouar toutes les administrations, banques et lieux d’affaires.
Ces transformations ont été complétées par la création de lieux culturels et sportifs. Théâtre, cinéma, stade, maison pour les jeunes, écoles, salles d’exposition sont aussi présents afin de faciliter et de mieux répondre aux besoins de sédentarisation d’une population souvent encore nomade.
Laâyoune s’ouvre au tourisme
Répondant aux souhaits des nouvelles orientations touristiques prévues sur le littoral sud atlantique marocain, des activités balnéaires, de détente et de découvertes de l’arrière-pays ont été mises en place offrant un panel conséquent de loisirs variés.
En dehors des sports nautiques qui apprécient la constance des vagues et du vent, la pêche sportive ou au gros accueille de plus en plus d’amateurs sur la longue plage bordée de dunes de Foum El Oued.
Les chasseurs ne seront pas en reste, deux réserves de chasse protégée ont été créées. Lièvres, gazelles, perdrix, outardes leurs sont proposés…
Aux environs, des paysages sauvages et variés
L’arrière-pays se prête volontiers aux attentes des voyageurs de toutes sortes, avides de grands espaces sauvages. Des excursions vers les nombreux lacs salés proches de la région côtière, comme à Tah à 70 km au nord de la ville, sont en effet organisées depuis celle-ci. Une belle aventure à la rencontre de cette nature riche et variée, faite de regs et d’ergs longeant le littoral et qui fait le charme de la région.
Sur la route de Smara, les sites de peintures rupestres d’Asli et Oued Miran nous livrent, eux, le témoignage d’un passé lointain où le Sahara était plus vert et humide, accueillant une grande variété d’animaux. Située à 250 km, Smara est emblématique d’une ville saharienne
Étape sur la route du grand sud
Pour de nombreux voyageurs, Laâyoune reste une ville d’étape sympathique et presque obligatoire sur la route de l’Afrique subsaharienne.
Cependant, les atouts développés par la région montrent une volonté de s’inscrire dans un tourisme qui espérons le, sera durable pour l’environnement et respectueux des populations locales…
Laayoune pratique
La plupart des services: banques avec distributeurs, grands hôtels, ensemble artisanal, pharmacies se trouvent aux abords du Boulevard Mekka dans le centre-ville et autour de la place centrale D’Cheira.
Adresses
Agence Ctm
200 Av Mekka.
Agence Supratours
En face de l’hôtel Nagjir sur la place D’Cheira.
Hôpital Hassan II
Dans le quartier Novapolis bordant le Bd Mekka.
Stations-service aux sorties de la ville.
Transports
Gare routière et grands taxis de Laâyoune
Marrakech/Laâyoune
Plusieurs compagnies notamment, CTM, Supratours et d’autres assurent des liaisons quotidiennes via Agadir. Prévoir 17 h de trajet pour un prix moyen de 300 Dh (30 €/$).
Supratours
4 liaisons quotidiennes
14 h 30 – 15 h 30 – 19 h 30 – 22 h 30
CTM
1 départ à 21 h
Laâyoune/ Marrakech
Les bus au départ de Laâyoune vers le nord transitent tous pas Agadir et/ou Inezgane (à 10 km du centre-ville d’Agadir).
CTM
3 liaisons quotidiennes
15 h – 19 h – 21 h
Aéroport de Laâyoune
Il dessert Marrakech et Casablanca d’où transitent les vols internationaux.
Le Maroc que j’aime, présente Laâyoune
Une émission emblématique de 2M, chaîne nationale. Un agréable départ rapide en musique et en image sur le Maroc pour arriver à Laâyoune par la grande porte.
La grande place à l’architecture moderne. Un bel aperçu du centre-ville, d’hôtels majestueux et de belles boutiques. Certainement très intéressant, mais le commentaire est en darija, l’arabe marocain.
Laâyoune, pôle d’investissement
Ce film publicitaire sur l’économie commence par des images classiques, soleil au ras du jbel, une mosquée, le port, un parc éolien et fumées d’usines, et l’aéroport.
La musique et l’animation fébrile du centre nous montrent une ville dynamique en pleine expansion. Circulation nocturne intrépide, grande place largement illuminée… infrastructures diverses.
Tout est là pour un cocktail séducteur. Le calme des flamants roses de la lagune et de quelques dromadaires peine à trancher avec cette présentation d’atouts économiques.
Sympathique voyage à vélo dans le Sahara
Du vent, de la musique pour un parcours à vélo interminable. Laâyoune 375km, Lagouira 1068. Ça fait du chemin à travers de petits plateaux et le reg. Heureusement la musique rompt la monotonie de cette route souvent toute droite.
Un western saharien à vélo. Lagouira, enfin, pour un soleil plein de couleurs. Commentaires en anglais du courageux cycliste.
Les sentiers de l’Atlas offrent d’extraordinaires paysages et cultures…
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