Dakhla
La baie du grand sud marocain
Dakhla, ultime étape pour les voyageurs en route pour la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest, est la deuxième ville des Provinces sahariennes.
C’est, à l’origine, une bulle papale qui attribua la presqu’île baptisée Rio de Oro à l’Espagne qui y créa en 1502 une première colonie.
Il faudra attendre 1884 pour que le capitaine Emilio Bonelli Hernando fonde la ’Villa Cisneros’ qui s’appellera plus tard Dakhla et deviendra, en 1979, suite à l’annexion marocaine du Sahara Occidental, la capitale de la province Oued-Ed-Dahab-Lagouira.
Une vocation océane et festivalière
Très vite, profitant de sa baie abritée aux eaux poissonneuses d’une température constante à 25 °, la ville a su tourner ses activités sur l’océan qui la borde.
La chaleur constante, ainsi que la régularité et la longueur de ses vagues, ont fait du site voisin de Foum Labouir un spot mondialement reconnu sur lequel viennent s’entrainer durant les mois d’hiver des sportifs de la glisse maritime de classe internationale.
Toutes ces qualités ont fait des émules débouchant sur la création de plusieurs écoles dédiées à cette pratique drainant un nombre conséquent d’habitants et de touristes.
Des projets touristiques à Dakhla
Dakhla, ville à la fois océane et saharienne, cultive toutes les possibilités offertes par son environnement immédiat devenant avec Laâyoune les deux grands pôles du littoral sud atlantique marocain, s’inscrivant ainsi dans les objectifs gouvernementaux de développement des stations balnéaires.
Pour cela d’importants chantiers ont été ouverts afin d’impulser une infrastructure hôtelière performante et moderne, correspondant aux demandes d’un public de plus en plus large et varié tout en confortant l’aménagement des espaces d’accueil pour les nombreux campings-caristes.
De la pêche à l’ostréiculture
La pêche traditionnelle a fait du port de Dakhla un des pôles les plus performants de la côte saharienne marocaine ; depuis quelques années, les eaux chaudes de sa baie, leurs qualités exceptionnelles, en ont fait un site idéal pour l’élevage des huîtres, très appréciées de nos palais.
D’autres expériences commencent à être menées pour la culture des palourdes et des coquilles Saint-Jacques. Cependant la demande première des amateurs reste la pêche au gros dans ces eaux où, les courbines, notamment, aiment à venir se prélasser.
Le surf casting sera sur ces longues plages une des principales activités halieutiques. Pêche sportive, il faut savoir lancer ces grands moulinets, dûment plombés, le plus loin possible au-dessus des rouleaux depuis la plage.
les environs de Dakhla
Toutes les activités de détente ne sont pas forcément tournées vers l’océan si magique qu’il puisse être.
Les nombreuses pistes d’un arrière-pays, souvent couvert de regs où émergent parfois des dunes solitaires, restent à découvrir. À 230 km de Dakhla, la route, goudronnée mène à Aousserd dans la région du Tiris.
Cette petite bourgade du désert dont la démographie s’est presque multipliée par dix en dix ans a la particularité d’héberger peu de bâtiments en dur. Essentiellement fréquentée épisodiquement par des populations sahraouies nomades, elle joue le rôle d’un centre administratif nécessaire pour elles.
En route vers l’Afrique subsaharienne
Dakhla est une aventure saharienne au goût africain, une région méconnue dont les côtes océanes sont peut-être malheureusement vouées dans un futur proche à perdre de leur virginité sauvage.
C’est la dernière étape vers la Mauritanie. Pour cela il faut rejoindre Guerguerat, ville frontalière, située juste avant la presqu’île du Cap Blanc.
Un autre voyage africain, une aventure différente, mais toujours riche de rencontres.
Des témoignages anciens
Aussi, Dakhla est riche de plusieurs sites insolites. ‘Oulad Aâtia’ et ‘Bou Lariah’ sont en effet des sites funéraires d’un diamètre de 10 m, contenant chacun en leur centre une sorte d’obélisque gravé d’inscriptions en tifinagh (l’alphabet berbère) et de hiéroglyphes.
Un hommage certainement plurimillénaire rendu des personnalités inconnues. Un site voisin est lui garni de peintures rupestres nous montrant de grands animaux, un témoignage certifiant que cette partie du Sahara était pourvue en eau et en végétation.
Dakhla pratique
Les services nécessaires banques avec distributeurs, hôtels, pharmacies, centres artisanaux se trouvent dans le centre-ville.
Pour les urgences, l’hôpital militaire situé dans le centre-ville est le mieux équipé de la région.
Venir à Dakhla
Plusieurs compagnies, Ctm, Satas, Sat assurent des liaisons quotidiennes avec Dakhla.
L’agence de bus Sat est située route du port à côté du quartier Assalam.
La gare routière se trouve près du lycée Ibnou Rouchd.
Depuis Agadir, prévoir 23 h de trajet pour un prix moyen de 350 Dh.
Depuis Casablanca, 31 h de trajet pour un prix moyen de 520 Dh.
Avec la CTM :
Agadir-Dakhla : 3 liaisons quotidiennes :
10 h – 20 h – 21 h
Dakhla-Agadir
11 h – 12 h 30 – 22 h 30
Casablanca-Dakhla, 1 liaison: 10 h de trajet.
Marrakech-Dakhla, 25h de trajet.
L’aéroport international se trouve près du centre-ville. Il accueille des vols en provenance de Casablanca et des Canaries.
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